Par Alain de Montmorency
Je ne suis pas du signe astrologique du taureau, ni un inconditionnel de la tauromachie.
Juste amoureux d'une chanson de Nougaro qui porte ce nom. "Je suis un petit taureau, mais moi c'est pas pareil. Je suis un petit taureau, mais moi en plein soleil, j'entrerai dans la reine, la reine des abeilles..."
Ces paroles sont celles de Jean Philippe Padié, avec lesquelles il définit son vin, voire la philosophie de son travail. Celui-ci, issu de 50% Carignan, de 30% Syrah, de 10% Grenache noir, et 10% Mourvèdre, se veut fougueux, généreux, aux accents jeunes et naïfs.
Et effectivement, il l'est resté, jeune et sauvage, peut être même un peu trop tant il m'évoque davantage du jus de raisin fraichement pressé, acidulé et gouleyant, qu'un vin dont j'imaginais que les 4 années auraient muté les ardeurs en concentration. Ben non, l'est resté le "fringant puceau" que j'avais connu il y a maintenant 2 ans, comme si, sur lui, les années n'avaient pas prise, l'heureux veinard...
Cette petite remarque est d'ailleurs plus une surprise qu'un reproche car, il a filé le parfait amour avec le rôti de porc auquel on avait prévu de l'accoupler. Néanmoins, si jamais vous prévoyez d'en ouvrir une bouteille ce week-end, préférez le pour accompagner de la charcuterie entre copains, plutôt qu'associé à un tournedos de biche aux airelles (quoique, maintenant que j'y pense, l'accord avec les airelles n'est peut être pas incongru. Bien vu Laurent, même si ce n'est pas un 2003). En deux mots, c'est un vin de d'jeun's, amoureux de vin "nature".
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