Camarades clients, amis lecteurs, bonjour.
J'ai passé 4 jours sur la route des vins, "la" n'ayant aucun sens restrictif. J'ai visité des domaines, des chais, des vignes, déjeuné et dîné avec des vignerons, rencontré des clients, reçu une contravention (pour un très léger excès de vitesse, 1 km/h de trop !), pas beaucoup dormi, et j'ai goûté (et bu) d'excellents vins (des moins bons aussi mais, comme d'habitude, je ne citerai pas ces derniers).
Tout d'abord, pour ne pas être un jour parmi ceux qui meurent sots, j'ai consacré un peu de temps à ce village (Meursault) dont l'expression des terroirs fut trop souvent caricaturé par le beurre-noisette des fûts. Surprise, le bois semble y reculer, comme la forêt rongée par les vignes au détriment de la biodiversité, ce qui dans ce le premier cas est pas une bonne chose pour le vin, et dans le second cas une catastrophe annoncée.
Rémi Jobard n'est pas barjot, il a bien compris et il fait des choix qui me paraissent porteurs d'un avenir encore plus qualitatif ; François Mikulski atteind aussi des sommets et le DJP (Domaine Jacques Prieur) est sur la bonne voie.
En remontant un peu la pente, j'ai rendu visite à Nicolas Rossignol, un drôle d'oiseau de Volnay qui sait adapter sa vinification au millésime.
Puis ce fut la vallée du Rhône, ses Cornas de Matthieu Barret (Domaine du Coulet), ses Châteauneuf du Pape en finesse de Stanislas Wallut (Domaine de Villeneuve), et finalement les Baux de Provence du fantastique Clos Milan et de l'étonnant Domaine d'Estoublon.
Tout cela accompagné de deux beaux vins "hors circuit" (au restaurant) : un Saint Joseph blanc 1991 de Gonon et un Clos Rougeard 1996...
Quel dur métier.
J'y retourne.
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