Elle va me détester, mais j'aime cette photo. Surprise en plein discours de présentation de sa gamme de vins naturels. Une action qui mérite un Coup Franc !
Ceci devrait lisser la detestation. Un article de 2006 de Conan tiré de l'express. Revigorant par les temps annoncés :
C'est l'une des contradictions de la crise actuelle du vin que de découvrir sans cesse de nouveaux vignerons passionnés que rien n'a dissuadés de s'installer et qui proposent, dès leurs premiers millésimes, des vins qui sortent du lot commun. Ils choisissent des appellations délaissées, où ils cherchent et trouvent de bons terroirs abordables. Stéphanie Roussel, une Normande ayant monté il y a quelques années un bistrot à vins à Bordeaux, s'est lancée en 2002 dans les côtes-du-marmandais, petite appellation au sud-est du Bordelais, où elle a repris une dizaine d'hectares de vignes âgées, enclavées entre bois et futaies. Elle y produit un étonnant blanc issu de sauvignon gris. Ce cépage, devenu très rare, est encore utilisé marginalement par quelques châteaux bordelais. Par son exigence, Stéphanie Roussel, qui laboure ses sols, n'utilise aucun traitement chimique et pratique des élevages très longs, a réussi à en faire un beau blanc original, suave et tendu par une belle minéralité.
Les vins dits naturels sont des vins 100 % bio ? de la vigne à l'élevage ? Y-a t-il une différence avec les gens qui travaillent en biodynamie ? merci d'avance pour les infos !
L'agriculture bio a ses règles et des organismes pour en contrôler le respect, de la même manière que la culture en biodynamie dont l'inspiration tient aussi compte de la lune. Le travail dans les chais n'est pas automatiquement respectueux de celui effectué dans les vignes mais, en général, l'approche reste la même : la réalisation d'un produit sain. Les mots "vins naturels" font référence à une volonté de travailler dans une approche naturelle (pas d'engrais chimique, pas de chaptalisation, pas de levures exogènes) ce qui peut impliquer l'utilisation du cheval, et la limitation des apports en souffre, voire une mise en bouteille réalisée sans aucun souffre.
Ceci devrait lisser la detestation. Un article de 2006 de Conan tiré de l'express. Revigorant par les temps annoncés :
RépondreSupprimerC'est l'une des contradictions de la crise actuelle du vin que de découvrir sans cesse de nouveaux vignerons passionnés que rien n'a dissuadés de s'installer et qui proposent, dès leurs premiers millésimes, des vins qui sortent du lot commun. Ils choisissent des appellations délaissées, où ils cherchent et trouvent de bons terroirs abordables. Stéphanie Roussel, une Normande ayant monté il y a quelques années un bistrot à vins à Bordeaux, s'est lancée en 2002 dans les côtes-du-marmandais, petite appellation au sud-est du Bordelais, où elle a repris une dizaine d'hectares de vignes âgées, enclavées entre bois et futaies. Elle y produit un étonnant blanc issu de sauvignon gris. Ce cépage, devenu très rare, est encore utilisé marginalement par quelques châteaux bordelais. Par son exigence, Stéphanie Roussel, qui laboure ses sols, n'utilise aucun traitement chimique et pratique des élevages très longs, a réussi à en faire un beau blanc original, suave et tendu par une belle minéralité.
Bonne soirée.
Conan, c'est pas un barbare. Sauf quand il cause de TVA...
RépondreSupprimerLes vins dits naturels sont des vins 100 % bio ? de la vigne à l'élevage ? Y-a t-il une différence avec les gens qui travaillent en biodynamie ? merci d'avance pour les infos !
RépondreSupprimerL'agriculture bio a ses règles et des organismes pour en contrôler le respect, de la même manière que la culture en biodynamie dont l'inspiration tient aussi compte de la lune. Le travail dans les chais n'est pas automatiquement respectueux de celui effectué dans les vignes mais, en général, l'approche reste la même : la réalisation d'un produit sain.
RépondreSupprimerLes mots "vins naturels" font référence à une volonté de travailler dans une approche naturelle (pas d'engrais chimique, pas de chaptalisation, pas de levures exogènes) ce qui peut impliquer l'utilisation du cheval, et la limitation des apports en souffre, voire une mise en bouteille réalisée sans aucun souffre.